Gangsters
De
notre correspondant Julien
Le
commissariat de police du 18éme arrondissement de
Paris est réputé pour sa dureté. Franck Chaïevsky
et une prostituée Nina Delgado sont suspectés
dans l’affaire d’un hold-up sanglant ayant
engendré sept morts. Ils subissent un
interrogatoire violent par les cinq policiers
chargés de l’enquête. Deux ripoux se cachent
parmi les enquêteurs et sont prêt à tout pour
faire main basse sur les 15 millions d’Euros
(100 millions de francs) en diamants bruts.
Cette
première réalisation d’Olivier Marchal reste
fidèle à la réalité de la police judiciaire.
Le réalisateur accuse dix ans de PJ au
compteur. Le choix de cette carrière de police
trouve ses racines dans le cinéma. On comprends
mieux ce revirement de vie. La vie artistique de
cet ex-policier commence avec des figurations. Grâce
aux cours d’art dramatique notre homme évolue
au rang d’acteur.
Il garde des rôles de flics,
ce qu’il connaît le mieux. Il apparaît normal
de le voir réaliser « Gangsters »
après ce cursus très spécialisé. Marchal met
à profit toute son expérience pour concevoir
cette histoire. L’accroche du film « j’ai
filmé ce que j’ai vécu » se comprend
mieux. Ce film trouvera un producteur grâce à Richard
Anconina qui jouera les VRP pour l’ancien
flic.
On
retrouve l’ambiance du film policier des années
80, années PJ pour Olivier Marchal. L’histoire
demeure précise et implique le spectateur. La
vitesse tient beaucoup de place dans ce film. La
présence de Richard Anconina accroît
l’intensité du film et le crédibilise. Anne
Parillaud dans le rôle d’une prostituée
junky apporte une touche de féminité dans
l’action. Cette histoire se montre réaliste et
intéressante jusqu’à la dernière seconde.
Avec :
Richard Anconina, Anne Parillaud
Réalisation: Olivier Marchal
Film
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