American Pie 2

De notre correspondante Lilou

Un an après leur sortie du collège et la party d'enfer qui salua leur entrée dans l'âge "adulte", Jim et ses copains se retrouvent pour des vacances d'été qu'ils espèrent torrides. Leur nid d'amour - un bungalow au bord du lac Michigan - n'attend plus que l'arrivée et le bon vouloir des filles. Mais les choses sont plus compliquées que prévu. 

Leur objectif de sortir avec un maximum de filles est rapidement mis à mal par leur maladresse… Entre "teufs" monumentales, folles nuits, révélations sentimentales déchirantes, coups de foudre et déconvenues hilarantes, la petite bande découvrira, en l'espace d'un été, que les gens changent mais que l'amitié reste.

Film nullement intellectuel, à voir après une dure journée de labeur, lorsqu’on a plus envie de réfléchir, ni d’être flatté par un scénario ou des prises de vue très « chiadés ». Un pur moment de détente qui ne restera pas dans les annales, mais qui fait éclater de rire de rire les salles obscures.

D’ailleurs les critiques des journaleux sont sévères. Voici un extrait de Libération : « La bêtise en barre, le puritanisme dégénéré, l'insolence sinistre (trompette dans le cul, bleu, pipi dans la bouche...), American Pie 2 est un catalogue de ce que tout le premier épisode parvenait, un peu à la surprise générale, à transcender en une trivialité farfelue et souvent désopilante. 

Au moins, avec ce second épisode immédiatement mis en chantier après le triomphe du premier, on sait qu'on patauge dans le pire du début à la fin. Sans rien dire de la lenteur légumineuse de l'action, des gags cata-potaches à piquer un fard de honte dans l'obscurité de la salle, il faudrait s'alarmer de la morale de l'affaire, exprimée dans un dialogue: chacun doit trouver son (ou sa) débile! Les personnages n'ont que l'embarras du choix et c'est à la représentation de l'Amérique comme nation mongolienne que s'attachent les auteurs. »

Chez Libé comme ailleurs, on n’a pas fini de se prendre la tête !…

avec Jason Biggs, Shannon Elisabeth, Alyson Hannigan, Chris Klein...

de J.B. Rogers

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